Portrait du mois – Hippolyte BOUIGUE, Directeur Général, Bouigue Développement
“La reprise du flambeau s’est faite progressivement. J’ai émis la volonté de prendre la direction du développement d’Anbalaba ce que mon père a accepté très rapidement. Cependant, tout n’a pas été si facile. Il a fallu que j’arrive à faire (ou à prendre) ma place et aussi à imposer ma vision.”
1° Vous faites partie de l’entreprise familiale Bouigue Développement. Pouvez-vous nous la présenter ? Quel est votre rôle ?
Bouigue Développement a été créée par mon père, Gilles Bouigue, il y a bientôt 25 ans. L’objet de la compagnie est d’acquérir de l’immobilier et de l’exploiter. Mes sœurs ont rejoint l’entreprise lors de l’achat d’un immeuble parisien et ont lancé une activité de Cercles d’Affaires qui s’apparente au coworking actuel puis ont développé l’activité de gestion de lieux événementiels sous la marque By Kadrance. De mon côté, je suis arrivé au sein de la société en 2012, après plusieurs années en finance de marché, pour prendre en charge la partie financière et développer l’activité de promotion immobilière à l’Ile Maurice où nous avions fait l’acquisition de terrains sous la marque Anbalaba.
J’ai donc été en charge de la partie administrative et financière du groupe, ce qui m’a amené, entre autres, à m’occuper de la mise en place du pacte Dutreil au sein de l’entreprise ce qui a été une riche expérience pour laquelle le FBN m’a été d’une aide très précieuse.
J’ai repris maintenant la direction de l’activité de promotion immobilière ainsi que des activités annexes.
2° Vous avez repris le flambeau il y a quelques années, quel(s) conseils donneriez-vous à un jeune qui reprend l’entreprise familiale ?
Ma sœur est à la tête des lieux événementiels By Kadrance et moi, je dirige l‘activité de promotion immobilière, et entre autres, la gestion du développement du Domaine Anbalaba dans le sud de l’Ile Maurice. Nous avons donc séparé la direction des 2 entités principales avec au-dessus un conseil d’administration et un comité stratégique.
La reprise du flambeau s’est faite progressivement. J’ai émis la volonté de prendre la direction du développement d’Anbalaba ce que mon père a accepté très rapidement. Cependant, tout n’a pas été si facile. Il a fallu que j’arrive à faire (ou à prendre) ma place et aussi à imposer ma vision. Mon père a arrêté toute la partie opérationnelle mais il reste cependant présent. Et il faut donc prendre le lead par rapport aux équipes et tout ne peut pas se faire que dans la douceur. Il est important que les choses soient dites et bien claires pour tous, autant au niveau familial que pour les salariés.
3° Vous êtes Membre du bureau du FBN France et activement engagé auprès de la communauté Now Gen, en quoi consiste votre mission ?
Nous avons adhéré au FBN il y a un peu plus de 10 ans maintenant. J’ai été très rapidement actif au sein du FBN car les rencontres avec les autres membres apportent énormément. Le FBN permet d’avoir des échanges avec d’autres membres d’entreprises familiales dont les problématiques sont souvent similaires et nous permettent d’obtenir les bonnes clés pour avancer.
On m’a proposé d’intégrer le Bureau sous la présidence de Luc Darbonne il y a 8 ans pour développer et animer la communauté Next Gen. C’est une aventure passionnante avec l’organisation d’événements extraordinaires comme celui des 24 heures Nouvelles Générations. J’ai maintenant passé la main des Next Gen pour intégrer la Now Gen et cela reste des rencontres uniques grâce à l’animation de Thomas Derichebourg. Je suis très animé par le modèle de l’entreprise familiale si riche que le FBN a à cœur de promouvoir. Je remercie Philippe Grodner pour sa confiance et les autres membres du bureau ainsi que toute l’équipe en charge de faire grandir cette association quotidiennement.